Pour la plupart d’entre nous, l’économie défaillante s’est traduite par l’inquiétude et la rhétorique. Bien que le chômage soit en hausse et que de nombreuses maisons aient été perdues, la plupart d’entre nous ont encore du pain sur nos tables et la télévision par câble dans nos chambres. Mais il y a un secteur qui ressent déjà le pincement; Je parle d’institutions caritatives.

Demandez au trésorier de votre synagogue ou organisme de bienfaisance local et vous aurez toutes les preuves dont vous avez besoin. Les contributions diminuent tandis que la liste des besoins continue d’augmenter. Les ressources diminuent, les projets sont réduits et les membres du personnel sont licenciés. Ceux qui servent les plus démunis de la société ont désespérément besoin de plus de ressources, mais ils ressentent d’abord la crise. C’est logique. Lorsque nos fonds sont faibles, nous réduisons les excès. Les engagements caritatifs sont les premiers à commencer, puis nous réduisons les budgets de vacances, et enfin les articles de luxe et les activités parascolaires.

Les sages talmudiques ont demandé: “Si D.ieu aime Ses enfants, pourquoi sont-ils pauvres?” Le problème avec cette façon de penser est que la charité n’est vraiment pas un luxe; c’est une nécessité tant pour le receveur que pour le donneur. Le bénéficiaire a besoin de l’argent et le donateur doit le donner. Si nous voulons survivre à cette récession, nous devons y survivre ensemble. Nous devons subvenir aux besoins des pauvres.

Une nécessité

La charité, qui est une obligation en tout temps, devient une nécessité lors de ralentissements économiques. Cela n’est pas seulement vrai pour le bénéficiaire, dont le sort est plus grave pendant une récession, mais aussi pour le donateur, qui a besoin de plus de bénédiction. Comme mentionné précédemment, les contributions caritatives sont des catalyseurs pour des récompenses puissantes – des récompenses qui ne sont pas seulement de nature spirituelle, mais aussi monétaires.

La Torah nous dit: “Dîme afin que vous prospériez”. Le prophète Malachie a promis que D.ieu «ouvrirait les fenêtres du ciel et nous comblerait de bénédictions sans fin». Nos sages ont enseigné que dans le mérite de la charité, nous sommes bénis avec la vie, la grâce et l’abondance. En effet, la compassion envers les autres évoque la compassion divine envers nous. En période de ralentissement économique, lorsque nous avons plus que jamais besoin de la bénédiction de D.ieu, la charité n’est pas un luxe. C’est une nécessité. 4

C’est aussi pourquoi la Torah décrit le don de charité comme une «prise». Lorsque nos ancêtres ont reçu l’ordre de contribuer à la construction du Tabernacle , D.ieu leur a dit de «prendre pour moi une contribution». Prenez plutôt que donnez, ce qui reflète la croyance juive que le donateur reçoit beaucoup plus qu’il ne donne. Dans des moments comme ceux-ci, lorsque nous pouvons utiliser toutes les bénédictions que nous pouvons obtenir, la charité est sûrement la voie à suivre. 5

NOTES DE BAS DE PAGE

1. Sefer Halikutim Erekh Tzedakah. Basi Legani, ch. 8. Voir également «The Hebrew Letters», Rabbi Yitzchok Ginzburgh, Gal Einai Publications, Jérusalem, 1990, p. 54.
2. Taamei Mitzvos, Parshas Re’eh.
3. Baba Basra, 10a.
4. Deutéronome 14: 22 tel qu’élucidé dans Taanis: 9a. Malachie, 3: 10. Baba Basra, 9b – 10a. Chabbat 151b.
5. Exode 28: 2.
6. Igros Kodesh, ch. 16.
2020-12-10T14:56:41+00:00

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